Inégalités et écologie : un colloque avec de la suite dans les idées.
3 mars 2017 |
Repenser les inégalités à la lumière des défis écologiques : telle était l’ambition du colloque organisé par la CFTC en partenariat avec de nombreuses autres structures, du 16 au 18 février dernier. Le dernier numéro de la Revue Projet, gratuitement accessible en ligne pendant 2 mois, rend compte des grands enjeux identifiés.
La Revue Projet rend compte des enjeux soulevés par le colloque du CERAS
Repenser les inégalités à la lumière des défis écologiques : telle était l’ambition du colloque organisé par la CFTC en partenariat avec de nombreuses autres structures, du 16 au 18 février.
Le dernier numéro de la Revue Projet, gratuitement accessible en ligne pendant 2 mois, rend compte des grands enjeux identifiés lors de l’événement.
Un succès d’audience, un appel à l’action
Le colloque, dont l’écho sur les réseaux sociaux fut aussi conséquent que révélateur (les hashtags #inégalités et #écologie ont été largement suivis par les internautes), a permis de déboucher sur une interpellation commune aux candidats à l’élection présidentielle.
Interpellation dont les éléments sont désormais accessibles en ligne.
Du cœur à l’ouvrage
Les interventions ont montré, études à l’appui, qu’inégalités sociales et déséquilibres environnementaux sont liés, qu’ils se renforcent mutuellement et qu’ils doivent être traités conjointement pour inverser les tendances.
L’astrophysicien Hubert Reeves, l’écologiste Nicolas Hulot, la militante associative Véronique Fayet (présidente du Secours catholique), les économistes Kate Raworth et Eloi Laurent ont animé les réunions plénières, tandis que différents ateliers thématiques ont rassemblé un plus large panel de participants.
Un dossier à diffuser
3 axes ont conduit ces exposés :
- « Sortir du court-termisme »,
- « Vivre bien dans les limites de la biosphère »,
- « Rebâtir notre modèle économique ».
Les problématiques du financement de la transition écologique et sociale, du rôle des institutions, des inégalités de patrimoine, de la mutation du travail ou de l’allocation universelle ont également été approfondies.
Le débat était nourri par des perspectives historiques et internationales qu’ont pu fournir les chercheurs et spécialistes.
Par les mots de Gandhi expliquant qu’il faut « vivre simplement pour que d’autres puissent simplement vivre » ou ceux du pape François qui dans son Laudato si’ rappelle que nous devons « écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres », les orateurs ont invoqué le souci de solidarité, condition sine qua non à la paix et à l’hospitalité de la planète pour les êtres humains.
Caroline Pépin.